Par Laurent Parise, Directeur Commercial DPSA Ile de France
Depuis la période COVID et le redémarrage progressif de l’économie les difficultés de recrutement sont de plus en plus visibles dans le secteur de la sécurité privée. Ces difficultés alors qu’elles sont identiques à d’autres secteurs tels que l’hôtellerie, la restauration ou le tourisme sont pourtant peu voire pas du tout médiatisés.
L’inquiétude et la médiatisation portent aujourd’hui (et à juste titre !) sur les prochains jeux olympiques Paris 2024 mais la réalité actuelle est déjà très préoccupante et les constats sont clairs quel que soit le prestataire de service :
- Raréfaction d’une main d’œuvre qualifiée et motivée, beaucoup de salariés s’étant orientés vers l’auto-entreprenariat, des postes moins pénibles et moins éloignés de leur domicile ou tout simplement ayant quitté la région parisienne
- Recrudescence des formations « bidons » et des diplômes douteux en particulier pour les agents SSIAP1 qui amène dans le secteur une dégradation du niveau général
- Pénurie réelle dans le domaine évènementiel en particulier l’évènementiel sportif très consommateur de main d’œuvre. Est-il utile de revenir sur les incidents malheureux du Stade de France en Mai dernier ?!
- Turn-over globalement élevé que ce soit au niveau des agents ou de l’encadrement qui ne permet pas de garantir une qualité de service dans la durée et une absence totale de formation des agents sur leur poste de travail
- Tension toujours plus forte sur les prix de vente qui ne permettent pas de rémunérer correctement les agents de sécurité et de rendre plus attractif le métier comme ont su le faire nos voisins européens avec des agents bénéficiant d’un salaire de 20% à 50% supérieur au salaire de base en France
- Recours à la sous-traitance toujours très répandu malgré un durcissement de la règlementation depuis Mai 2022
manque de formation, manque d’encadrement, taux élevé d’absentéisme,…
Et ne parlons pas des autres difficultés également très prégnantes dans notre secteur : manque de formation, manque d’encadrement, taux élevé d’absentéisme, manque de suivi administratif conduisant in fine à une prise de risque pour le donneur d’ordre dans la protection de ses biens et de ses collaborateurs.
L’accord de branche prévoyant une augmentation automatique de 7,5% de tous les salaires de la sécurité privée qui va très probablement entrer en vigueur dès le 1er Janvier 2023 va clairement dans le bon sens mais interroge sur la capacité de nos clients à absorber une telle augmentation dans un contexte d’inflation généralisée et durable selon les économistes.
Pour une logique de partenariat client / fournisseur avec une véritable vision à moyen / long terme
Face à ces constats, le moment est venu de se poser et d’aborder ces sujets dans une logique de partenariat client / fournisseur avec une véritable vision à moyen / long terme.
Une stratégie d’achats court-terme visant uniquement à renégocier les prix par une forte mise en concurrence conduirait inévitablement à un échec dont la première victime sera le client lui-même !
Chez DPSA, par notre stratégie inchangée depuis 20 ans et une stabilité incomparable sur le marché, nous nous sommes toujours positionnés en tant que partenaire capable de garantir une qualité de service irréprochable mais aussi en mesure d’apporter des solutions innovantes humaines et technologiques adaptés à chacun de nos clients.
Ce positionnement historique nous permet aujourd’hui :
- De toujours être au rendez-vous de la qualité de service malgré les difficultés décrites ci-dessus. Historiquement nous avons toujours su attirer les meilleurs agents grâce notamment à de nombreux avantages sociaux et nous continuons à innover socialement en 2022
- D’accompagner nos clients actuels et futurs dans la nécessaire transformation du métier au travers de solutions technologiques personnalisées. Ces solutions parfaitement maîtrisées par DPSA permettre de répondre à la « quadrature du cercle » : améliorer le niveau de sécurité chez nos clients + augmenter la qualification ET la rémunération des agents de sécurité + limiter la revalorisation budgétaire
Nous aurons l’occasion de revenir sur ce second point dans une prochaine e-Lettre Bleue !